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Gustave Geley
( 1868 - 1924 )
Après avoir obtenu son diplôme de médecine à la faculté de Lyon, Gustave Geley s’installe à Annecy, où il exerce sa profession jusqu’en 1918.
Attiré par les phénomènes de lucidité, de prémonition et de somnambulisme, il va quelques années plus tard, abandonner la médecine pour se consacrer à cette nouvelle activité, devenant membre actif de la Société d’études psychiques de Genève en 1895.
Il publie ses premiers ouvrages : " Essai de revue générale et d’interprétation synthétique du spiritisme." et " L’être subconscient ", dans lesquels il conclut à l’existence d’un principe psychique indépendant du corps physique, lui préexistant et lui survivant dans une évolution réincarnationniste.
Avec le professeur Rocco Santoliquido, médecin hygiéniste, installé à Paris, ils décident de fonder un laboratoire de recherche. La providence met sur leur chemin un riche négociant en vins et spirite convaincu, Jean Meyer, qui financera leur projet. C'est ainsi que naîtra, en 1919, l'I.M.I., Institut Métapsychique International. Gustave Geley en devient le premier directeur de 1919 à 1924.
Dès son installation à l’ I.M.I, Gustave Geley fait venir le médium polonais, Franek Klusky ( 1873 -1943 ), avec lequel il obtint des moules de membres "matérialisés" au cours d’expériences médiumniques célèbres.
Comment sont réalisés ces moulages ?
A proximité du médium, on dispose un baquet d’eau chaude, sur lequel flotte une pellicule de paraffine fondue. Quand l’entité se matérialise, on lui demande de plonger sa main, son pied, ou une partie de son visage dans le baquet. Il se forme aussitôt un moule de paraffine, qui durcit rapidement au contact de l’air ou de l’eau froide, laquelle se trouve dans un baquet voisin.
Puis, le " membre " ectoplasmique se désintègre, et laisse une espèce de gant très fragile à partir duquel sont obtenus des moulages.
Un examen sérieux de ces moulages démontre l'absolue impossibilité matérielle d'opérer le retrait d'un membre vivant d’une enveloppe de paraffine sans briser le moule.
Ces moulages sont conservés dans les sous-sols de l’ I.M.I.
En 1922 et 1923, Gustave Geley travaille avec un autre médium polonais Jean Guzik, qui produisait des formes humaines dont on voyait surtout le visage lumineux par lui-même. Ces visages étaient vivants, et, de la bouche, sortait une voix rauque, indéfinissable. Le tout sous le regard d’une nombreuse assistance, dont des membres de l’Académie des Sciences et de l’Académie française.
La persévérance du Docteur Gustave Geley le conduit également à étudier une autre forme de manifestation spirituelle : les correspondances croisées, communications faites à la demande des Esprits eux-mêmes.
Un médium reçoit une partie d’un message provenant d’un Esprit. Ce message incomplet est bien évidemment incompréhensible. C’est alors que ce même esprit donne la suite de son message à un autre médium. Pour des raisons évidentes de contrôle et de preuve, l’Esprit, auteur de la communication utilise des médiums ne se connaissant pas et situés dans des lieux géographiques différents.
Ces mesures peuvent même aboutir à des communications fournies dans des langues différentes.
Cependant, les moulages ectoplasmiques demeurent le principal objet d’étude de Gustave Geley.
Il se rend à Varsovie en 1924, où vit le médium Franek Kluski et obtient une nouvelle production de ces merveilleuses empreintes d’outre tombe.
Malheureusement, le 14 juillet 1924 le petit avion qui le ramène en France se précipite au sol, tuant le pilote et son passager.
Sources :
* Site de l'I.M.I. http://www.metapsychique.org/
* Wikipédia
Voir aussi
* Le journal spirite n° 110 de 2017
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